Nous te retrouvons pour ce mois de juin avec un article un peu spécial : recyclage et surcyclage. On fait le point sur ces deux termes écologiques parfois confondus. Définitions, avantages et les conseils de Clémence.
Recyclage et Upcycling : Quelques définitions
Recyclage ou recycling en anglais : “Action de récupérer des déchets et de les réintroduire, après traitement, dans le cycle de production”. Par exemple, dans notre cas, ce serait de récupérer des tissus de seconde main, de les broyer et d’en refaire de la matière textile. On pourrait aussi en faire des sous-produits (dans notre exemple, on peut penser à du rembourrage).
Surcyclage ou upcycling en anglais : “Action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut ».” Par exemple, dans notre cas, c’est récupérer des tissus de seconde main, les découper et les ré-assembler pour en faire des produits zéro déchet !).
Et les avantages dans tout ça ?
L’upcycling a pour but de valoriser le “déchet”, l’objet qui n’est plus utilisé. En fait, on augmente sa valeur ! En recyclage, on passe par la destruction pour recréer le produit initial. Il y a une perte de valeur.
Pour l’initiateur du surcyclage, Reiner Piiz, le recyclage fait perdre de la valeur aux vieux produits alors que l’upcycling leur en donne plus !
Ne pas revenir à l’étape initiale a l’avantage de ne pas avoir à repasser par les maillons de la chaîne du textile néfastes pour nous comme pour l’environnement. Imagine avec un vêtement : Le vieux vêtement est usé et on décide de le recycler pour redonner de la matière exploitable (à noter que comme dans tout recyclage, la quantité de matière après recyclage est toujours plus faible que celle que l’on avait au début). Il y a des pertes lors de la transformation.
Après transformation, on refait du tissu. On envoie donc ce tissu être cousu à l’usine pour recréer un vêtement. Dans l’industrie textile, la couture se fait à l’étranger et par des couturiers exploités et sous-payés. C’est réellement un drame humain. Et puis il y a la pollution liée au transport, les produits chimiques utilisés lors de la teinture, de la confection, du stockage des vêtements, etc et j’en passe !
Bref, ok nous avons ré-utilisé de la matière et donc cela a limité la production de matière neuve. Mais en globalité, nous avons seulement retiré un maillon de la chaîne du textile (à noter que ceci est un exemple théorique, ce n’est pas si simple en réalité).
Grâce au surcyclage, on peut créer un autre chemin, ajouter des maillons positifs à cette chaîne au lieu de revenir sur ceux qui posent problèmes. C’est un avantage non négligeable en termes d’humain et d’environnement. Nous avons la possibilité de contrôler (et de changer) le devenir des vieux produits.
Tout dépend du secteur d’activité : le recyclage est parfois préférable au surcyclage, et inversement !
Trop bien ! Mais comment on surcycle ??
Il faut déjà trouver les objets ou les matières que l’on veut upcycler ! Chez nous, c’est direction les recycleries et ressourceries de notre secteur pour trouver des jolis tissus de seconde main : draps, serviettes de bain, chutes de tissus, lacets, rubans, etc…
Ensuite, il faut transformer notre matière pour l’améliorer, lui donner plus de valeur ! C’est là que les tissus et autres matières rejoignent l’atelier (En savoir plus sur la provenance de nos tissus). On découpe, on ré-assemble, on coud le tout, et hop ! Voilà un tout nouveau produit !
Et pour finir, on rend utile ce nouveau produit ! Qu’il te serve dans la cuisine, dans la salle bain, au supermarché ou juste pour de la décoration, il est là, plus beau que jamais et n’a plus sa place parmi nos déchets ! Pas mal, non ?
Clémence & Coraline pour Made In Clémence.
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